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Lughnasadh

 

Les sabbats  marquent l’alternance des saisons  et les temps fort de la vie pastorale, agraire et spirituelle des anciens peuples. La vie était alors réglée sur le rythme de la nature, les équinoxes et les solstices. Les sabbats sont  au nombre de 8. Je vous présente le sabbat de Lughnasadh.

C’est le temps où les récoltes les plus importantes sont à maturité, c’est le festival des moissons. Les moissons ont été bonnes, les foins sont coupés, on engrange en prévision de la période sombre qui petit à petit se rapproche. On est dans la gratitude, on célèbre notre Terre Mère pour son abondance, sa fécondité qui vont permettre aux hommes et bêtes d’avoir de quoi vivre. Au soir du 31 juillet on  fête le Roi Lugh, le roi des moissons, mais également le patron des artisans et des guerriers. et la Déesse Danu qui était une déesse mère associée à l’eau, à la terre, à la fertilité et à la victoire. Pour fêter Lughnasdh les anciens sacrifiaient un taureau. Une des coutumes particulières était de faire des essais. On pouvait faire un mariage, ou des partenariats à l’essai pendant un an et un jour. Jusqu’au Lughnasdh suivant. c’était une période d’essai et à la fin de cette période on pouvait dissoudre ou non le mariage ou le partenariat. On célébrait également les mariages normaux, les mariés unissaient leurs mains et échangeaient les vœux de mariage. Les foires se tenaient également à cette période de l’année, c’était l’occasion de faire la fêtes, d’échanger des produits, on faisaient des rencontres, des affaires.. Pour les rituels, les éleveurs avaient pour coutume de faire traverser une rivière au bétail afin de le purifier et de le bénir car à  Lughnasadh l’eau des cours d’eau a la réputation d’avoir une énergie protectrice. On fabriquait des pains avec la farine des premiers grains de céréales récoltés, ce pain représentait l’abondance, on rendait ainsi grâce à la Terre et aux éléments d’avoir permis de belles récoltes.. Plus tard les chrétiens ont continuer à faire le pain de Lughnasadh avec les grains que le prêtre avait béni.

C’est un bon moment pour faire un peu le bilan de l’année sur ce que vous avez récolté. Comment  c’est passé cette année jusqu’à la récolte. Faites un récapitulatif de ce qui a abouti, des ce qui a avorté. Quel est le poids de votre récolte? Cela vous satisfait-il? Pour y voir plus clair vous pouvez aller prendre un bain en rivière, dans un lace ou bien à la mer. Les rituels liés à l’abondance sont de mises, faites des fioles d’abondances qui vous disposerez ensuite chez vous ou que vous pouvez offrir à la famille, aux amis.. Faire votre pain pour ce jour là, pain qui symbolise l’abondance et le partage. Vous pouvez faire un tirage de carte avec un tarot. Un tirage à 3 cartes est plus simple à réaliser.  Voici des idées de questions à poser aux cartes

Carte une: quelles sont les graines qui ont bien poussées ?

Carte deux : quelles sont celles qui au contraire n’ont rien donné ?

Carte trois : pourquoi cela n’a pas poussé ?

Si vous voulez rajouter une carte : que dois-je modifier pour les prochaines plantations ?

Pour la petite histoire la ville de Lyon tire son nom de Lugdunum, qui vient de Lughnasadh

Et puis surtout faire des rituels pour remercier la Terre Mère, les éléments, la lune et le soleil pour toute cette abondance, qui va procurer la sécurité alimentaire tout au long de l’année.

 

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Ostara

Le sabbat d’Ostara est célébré lors de l’équinoxe de printemps aux alentours du 21 mars. A l’équinoxe le jour et la nuit sont de durée égale. L’équinoxe de printemps marque le passage de la période sombre à la période lumineuse, c’est à dire celle où les jours sont plus longs que les nuits. C‘est à cette période là que l’on voit éclore le printemps chez nous en Europe. Pendant la saison sombre, hivernale, les graines ont pris le temps de germer, en étant protégées au creux de la Terre Mère. Les arbres s’éveillent, les premiers bourgeons sont là. On sent tout autour de nous cette fertilité de la nature qui éclot. Les traditions de cette période ont souvent été associées à Pâques avec la christianisation. Ostara vient du nom de la Déesse Eostre, d’où le mot anglais Easter (Pâques) tire son origine. Celle-ci est une Déesse de la fertilité saxe (Eostre) ou germanique(Ostara). Ostara pourrait également dériver du mot germain «Ost» ou «Est», en référence à l’aube et à la vie renouvelée. C’est à cette occasion que nos anciens faisaient le grand ménage de printemps. Ils nettoyaient et purifiaient leurs lieux de vie, ils enlevaient tout ce qui s’était accumulé durant la longue saison d’hiver.

On s’ouvre vers l’extérieur, on fait rentrer la fraîcheur printanière, on utilise de l’eau de Mars pour purifier  ou de l’encens, de la musique, des herbes aromatiques.

Voici comment faire votre Eau de Mars lors de la pleine lune du mois et quelques idées d’utilisation

L’eau de Mars. Cette eau se prépare lors de  la pleine lune de Mars. Faire son eau de lune puis mettre l’eau dans un récipient et rajouter des plantes sèches ou ramassées du matin : romarin, ortie, laurier, thym, pissenlit. Poser une intention de mort et de renaissance qui sont les énergies principales de la pleine lune de Mars. A cette pleine lune on nettoie toutes les énergies lourdes engrammées en nous  pendant l’hiver et qui nous pèsent. Cette lune nous donne l’énergie d’aller de l’avant, de nous débarrasser de tout ce qui ne nous sert plus. C’est un beau rituel de purification à pratiquer : Une fois les plantes infusées on se lave les mains et les avant bras en visualisant l’intention de se nettoyer, purifier. On asperge le sol de sa maison et le seuil toujours avec la même intention, toujours en conscience en liaison avec les énergies de cette eau.Lorsque l’on a terminé on rend l’eau à la Terre en guise d’offrande.

Durant le mois de Mars et plus particulièrement au matin de l’équinoxe, nos anciens se servaient de la rosée pour se purifier. Les eaux des sources et ruisseaux étaient utilisées pour les énergies purifiantes, de renouveau, de fertilité qui sont à leur plein pouvoir durant cette période.

Les grands symboles d’Ostara sont :

  • L’œuf qui est le symbole de la renaissance de la nature, de la vie, c’est l’espoir, l’avenir
  • Le lapin qui est le symbole de la fertilité, de la régénération et du savoir
  • L’agneau qui est le symbole de la croissance, de la force car il deviendra un fort et beau bélier
  • Le papillon qui est le symbole de la métamorphose, du printemps qui déploie ses ailes

Voici à présent, une belle histoire liée à la Déesse Eostre. La déesse aurait trouvé, en plein hiver, un oiseau blessé, sur le point de périr. Pour lui sauver la vie, elle l’aurait changé en lièvre. Mais la transformation ne s’était opérée qu’à moitié : bien qu’ayant l’apparence du lièvre, l’oiseau avait conservé sa capacité à pondre des œufs. Alors, pour la remercier de lui avoir sauvé la vie, le lièvre aurait décoré plusieurs de ses œufs joliment et en aurait fait présent à la déesse.

Lors de ce sabbat nous célébrons les Dieux et Déesses liées aux animaux, à la nature, au renouveau. Freya (divinité de la sexualité, de la vie et de la mort),Gaïa ( déesse symbolisant la terre, la déesse mère) ; ou encore L’ Homme Vert (insufflant sa force créatrice aux bois et aux feuillages), et le dieu Pan (dieu de la nature, des bois, et des animaux des forêts).

Quelques idées de rituels à pratiquer à cette occasion :

  • Nettoyage de la maison puis purification avec l’eau de Mars.
  • Un rituel de purification énergétique pour vous
  • Décoration d’œufs pour faire des offrandes à la nature.
  • Plantation de graines pour créer une zone fleurie pour les papillons et les autres pollinisateurs
  • Si vous avez accès à un coin de nature, vous pouvez vous laver les mains, les bras et la figure avec la rosée, dans une source ou rivière
  • Création d’un autel en l’honneur de la nature

 

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Litha

Le sabbat de Litha est le moment de l’année où le soleil est à son apogée. La roue de l’année continue sa ronde. Nous sommes au Solstice d’été.Cette nuit est la plus courte, c’est un moment de l’année où les énergies sont très puissantes, le voile entre les deux mondes est plus fin, la communication avec l’invisible est palpable. Nous sommes au cœur de l’été. A ce moment là, l es rayons puissants du soleil inondent la Terre Mère de son pouvoir et la nature est à son apogée. Pour célébrer cette nuit magique, dans l’ancien temps, les paysans allumaient de grands Feux, dansaient autour, sautaient par-dessus les braises et ramenaient un tison chez eux car ce tison avait la propriété de protéger bêtes, gens et récoltes pour l’année à venir. Dans certaines traditions il était de coutume de faire dévaler la colline à une roue enflammée qui symbolisait le soleil. Si la roue s’éteignait avant d’avoir atteint le bas, ce n’était pas bon signe et les paysans devaient s’attendre à de mauvaises récoltes. Lors de ce sabbat, les sages-femmes, les guérisseurs et guérisseuses allaient cueillir les herbes médicinales car les énergies sont très fortes à cette période là, les vertus des plantes sont imprégnées de cette force. En allumant ces grands feux, les gens donnaient de la force au soleil pour qu’il puisse terminer de faire mûrir les cultures qui n’étaient pas encore prêtes, les paysans sachant qu’à partir de ce sabbat les jours commençaient à diminuer

Mais comme la roue ne s’arrête jamais, au lendemain de ce sabbat, le soleil commence à décliner, la partie sombre va petit à petit prendre de plus en plus de place. Chaque jour nous allons perdre des minutes d’ensoleillement.

Pour les guérisseurs et guérisseuses, les sage-femmes, c’était le moment de préparer les potions, filtres, onguents avec les plantes de ce sabbat. Les rituels de guérison,de protection, d’amour ont plus de force à ce moment-là de l’année.

Chez nous en Provence, on fait de grands feux pour danser autour et sauter par-dessus les braises. Je ramène toujours un tison à la maison que je garde jusqu’à l’année suivante et l’année d’après je ramène l’ancien et je le jette dans le nouveau feu. Comme lors du sabbat de Yule, pendant le repas de Litha on garde une part du repas pour l’offrir aux esprits, la part des anges. Ainsi on garde un bon rapport avec l’invisible. Honorer la nature et tous les règnes qui la composent. Fêtez le jour le plus long, la nuit la plus courte, les énergies d’abondance, d’amour, de protection, de créativité, de fertilité sont au plus haut. Profitez pleinement de ce sabbat de Litha

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Pentagramme

Ce symbole (et son utilisation) remonte à plus de 3500 ans avant JC en Mésopotamie où il était associé au “corps céleste”.  Vers 2600 avant JC, il représentait les cieux avec les planètes connues alors que sont  Mercure, Mars, Jupiter et Saturne. La pointe du haut était dédiée à Vénus qui était la Reine des Cieux. Plus proche de nous depuis environ mille ans, le pentagramme est la représentation des éléments, des directions, de la place de l’être humain, du grand tout. C’est un symbole, une forme sacrée. Il représente l’énergie de vie qui prend source au cœur de la Terre et l’énergie cosmique qui descend de l’univers. IL représente les 4 éléments réunis et leur quintessence nommé Ether ou Akhasha.

Rien à voir donc avec le détournement de ce symbole depuis le 14è siècle environ que certains groupes ou personnes ont souhaité lui donner, en lui collant une étiquette diabolique. La personne qui veut faire le mal n’a besoin de rien d’autre que de sa propre volonté pour infliger le mal à quelqu’un.

Bien au contraire le pengramme nous apporte la possibilité de travailler avec la roue de l’année, les saisons, les points cardinaux. Il émane de ce motif un égrégore bienveillant et puissant d’énergie vitale, de protection. Lorsque la pointe est dirigée vers le haut, c’est en général que l’on désire travailler avec les énergies cosmiques, on fait descendre ces énergies là en priorité pour alimenter le pentagramme, plutôt  dans un but de développement spirituel, de rituel d’invocation. A l’inverse lorsque la pointe est vers le bas, on fait appel aux énergies tellurique, celles qui ancrent dans la matière, plus dans un but de création, de soin, de rituel de bannissement.

Les symboles du pentagramme sont : protection, équilibre énergétique, les énergies des 4 éléments, des 4 directions, l’harmonie

La représentation énergétique  de ce symbole en correspondance avec l’être humain  et les élémentaires est la suivante :

-pied gauche pour l’énergie de l’élément  Terre

-pied droit pour l’énergie de l’élément Air

-main droite pour l’énergie de l’élément Feu

-main gauche pour l’énergie de l’élément Eau

Utilisation les plus courantes.

Ce symbole est une porte entre les mondes physiques et spirituels. Du coup il peut ouvrir ou bien fermer l’accès entre les univers.

On place le pentagramme au centre de son autel lorsque l’on fait appel à l’énergie d’un des éléments  (Air, Feu, Eau, Terre, Ether) ou des points cardinaux. Cela va amplifier l’énergie et la vibration de ces élémentaires.

Lorsqu’on désire l’utiliser pour une invocation cela va  aider à focaliser les énergies divines et spirituelles.

Lorsque l’on désire l’utiliser pour un bannissement cela va permettre de dissiper sans danger les énergies qui ne sont plus bénéfiques et dont on souhaite se séparer.

Lorsque l’on désire opérer des changements dans notre vie, deux solutions s’offrent à nous. On décide de cultiver quelque chose de nouveau ou bien on décide de se débarrasser de quelque chose. Prenons un exemple simple, on décide de modifier son comportement d’addiction au chocolat, on peut utiliser son pentagramme pointe vers le haut pour appeler un nouveau comportement alimentaire, c’est à dire qu’on fait descendre l’énergie cosmique avec  son intention de changement pour l’amener  dans la matière, vers la Terre pour la concrétiser et mettre en pratique cette nouvelle façon de consommer raisonnablement du chocolat. Ou alors on veut bannir son comportement abusif de consommation de chocolat. Dans ce cas on trace le pentagramme pointe partant du bas pour enlever de la matière ce comportement et l’élever vers le haut pour s’en débarrasser  en demandant à l’univers de nettoyer ce comportement néfaste pour soi.

On place le pentagramme sur son autel car il représente pour nous le symbole de la magie, de notre pratique spirituelle. Il nous offre une énergie de protection, de canalisation de nos intentions. Le graver sur des portes, des fenêtres, le porter sur soi en bijou nous confère cette protection énergétique et les bienfaits de ce symboles

Certains praticiens orientent le pentagramme pointe vers le bas lors des soins au personne (magnétisme etc.) pour bien ancrer, canaliser les bienfaits du soin accompli,pour leur  protection également.

Sens du pentagramme

– à l’endroit :

Symbolique c’est l’esprit qui domine la matière, les éléments, une meilleure connaissance de soi-même et du divin qui est en nous. C’est la quête de spiritualité qui met en avant les principes d’amour, de justice, de sagesse et de vertu.

– à l’envers :

Symboliquement c’est la matière qui domine l’esprit, ce sont les forces de la nature. L’homme est dominé par les éléments, par ses instincts et ses passions. Son utilisation dans ce sens est réservée à des personnes ayant une bonne connaissance de ce symbole et de ces effets. Dans ce sens il est très puissant, agissant autant sur l’esprit que sur la matière.

Tracer le pentagramme

Lorsque vous tracez le pentagramme devant vous, prenez comme point de repaire votre corps

• Point 1 – à la hauteur du front ;
• Point 2 – à l’extérieur de la hanche droite ;
• Point 3 – à l’extérieur de l’épaule gauche ;
• Point 4 – à l’extérieur de l’épaule droite ;
• Point 5 – à l’extérieur de la hanche gauche ;
• Point 6 – retour à la position initiale (le point 1).

 

Lorsque le pentagramme est encerclé on parle alors de pentacle. Le cercle représente l’unité.

Personnellement j’adore le pentagramme, sa vibration  est tellement belle et  forte que l’on se doit de lui redonner sa juste place.

 

 

 

 

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Samhain

Les païens qui sont rattachés aux célébrations celtiques considèrent le sabbat de Samhain comme le plus important de la roue de l’année. On retrouve cette fête sous plusieurs appellations : Samonios, Hallowmas, Hallowe’en, Fête de tous les Saints, Fêtes des morts, Tir-na-Nogh’th. Samhain se prononce so-wen. On fête à cette occasion le nouvel an païen. Dans l’ancien temps les festivités se déroulaient sur une période de 7 jours environs, jusqu’au jour de novembre où l’on se trouve exactement entre l’équinoxe d’automne et le solstice d’hiver (vers le 7 novembre)

Samhain clôture donc le cycle de la roue de l’année. C’est à cette époque que les anciens retrouvaient l’intérieur de leur foyer certes, mais aussi d’eux-même. Nous sommes dans la période sombre : les récoltes sont engrangées, le bétail dans les étables, la terre vue de l’extérieur se meurt, les feuilles tombent, la nature retourne au cœur de la terre. La saison sombre étale son manteau, la vie se met en dormance. Tous,  humains, animaux et végétaux ralentissent leur rythme de vie. Samhain, c’est l’instant où l’obscurité prend le dessus sur la lumière. Mais cette obscurité n’est pas maléfique. Bien au contraire, elle nous appelle à l’introspection, au ralentissement. Cette période nous enseigne le mystère de la mort. Tout doit mourir pour renaître et c’est pendant cette période que nous préparons la renaissance. Il n’y a pas de lumière sans l’obscurité et inversement. C’est dans cette partie sombre que l’on retrouve ce dont on a besoin, en retournant à l’intérieur de son cœur, de son corps et de son âme. c’est un passage important pour se réaligner, pour retrouver ce qui fait sens. Toutes les questions sont là, à l’intérieur de nous. C’est un moment de gestation où l’on doit dire au revoir au soleil pour entrer au cœur du monde souterrain jusqu’au renouveau. A Samhain on célèbre la transition, le passage d’une année à l’autre, l’ouverture vers l’autre monde, vers le monde des esprits, des morts. C’est un moment d’introspection, de réflexion, le temps de faire le bilan du cycle que l’on clôture.  C’est aussi accepter la mort et savoir accueillir la renaissance. C’est le moment idéal pour évoquer la mémoire de nos chers disparus, de nos ancêtres, de nos ancêtres de sang, de lieu et de tradition. C’est une des deux périodes de l’année durant lesquelles le voile entre nos deux mondes est le plus fin. Les âmes des êtres disparus peuvent alors venir nous rendre visite  pour nous enseigner leur sagesse. Ainsi, la communication entre nos disparus et nous est grandement facilitée. C’est une bonne période pour faire de la divination surtout entre le coucher du soleil et l’aube. La Déesse, sous sa forme de vielle femme, nous apporte des enseignements clés sur la destruction, la décomposition mais aussi la sagesse, la patience, la compassion et la connaissance.

N’ayons crainte. Cette période est une belle occasion de faire un travail spirituel et psychique en profondeur.

Les symboles de cette fête sont :

  • – nouveau cycle
  • – renouvellement
  • -obscurité
  • – métamorphose
  • – chaudron
  • – transition
  • – initiation
  • – mort

Les correspondances :

  • Les couleurs : orange, noir, pourpre et blanc.
  • Les encens : pommes, cyprès, cèdre,  myrrhe
  • Les arbres :  les cyprès, les pommiers, les châtaigniers, sureau
  • La fleur : le chrysanthème
  • Plante : sauge, armoise, ortie
  • Les légumes : les navets, courges et autres légumes racines
  • Les pierres : l’obsidienne, onyx, cornaline, pyrite, hématite, labradorite, œil de tigre, œil de taureau, tourmaline noire
  • La planète : Pluton
  • L’élément :  l’Eau
  • Point cardinal : l’Ouest
  • Signe astrologique  : scorpion

Si vous désirez réaliser un autel pour  honorer vos ancêtres et la nature, privilégiez un chaudron, des bougies, des fruits d’automnes, des feuilles mortes, des photos de vos ancêtres… à vous de créer selon vos envies. Prendre un bain rituel, mettre un sachet d’herbes de divination pour communiquer en rêve avec vos défunts ou faire un tirage de tarot, voilà de quoi rendre à cette fête tout son sens.

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Conseil et utilisation d’un bâton de fumigation

Les bâtons de fumigations ont plusieurs fonctions. L’on s’en sert aussi bien  pour purifier, se connecter à l’invisible et rééquilibrer les énergies d’un lieu.

Comment ça fonctionne? Lorsque l’on allume son bâton du fumigation, la fumée qui s’élance dans la pièce va purifier la pièce en captant les ions positifs et laisser place nette pour les ions négatifs. Pour ré harmoniser les ions négatifs dans de nombreuses traditions une plume d’oiseau était utiliser pour disperser la fumée. La plume à la capacité de ré-équilibrer les ions autour de la personne ou dans la pièce. Les oiseaux sont considérés comme les messagers des dieux sur la Terre.  En volant ils peuvent ainsi passer d’un monde à l’autre. Du divin au terrestre.

Premièrement vous pouvez vous s’en servir d’en un but d’assainir une pièce car il y a une maladie qui touche quelqu’un de votre entourage. Rhume, grippe. Vous pouvez utiliser ceux composer avec du Thym, Romarin, Lavande, Eucalyptus. Porter de l’attention à votre action et émettez l’intention de nettoyer l’air ambiant. (pensez à ouvrir les fenêtres de la pièce). Passer votre baton dans la pièce et si vous disposez d’une plume, dispersez la fumée avec.

Ensuite dans un  but de purification lors d’un soin énergétique d’une personne la sauge, cèdre, Eucalyptus, Armoise sont de très bon alliés pour redonner de l’harmonie à la personne. Pratiquez votre fumigation et toujours si vous disposez d’une plume répartissez la fumée avec.

Voyons maintenant pour rééquilibrer les énergie d’un lieu. Il est intéressant de reprendre les habitudes de nos anciens qui à chaque équinoxe de printemps et d’automne faisaient le grand ménage et utilisaient la fumigation pour apporter de bonnes vibrations dans leur lieux d’habitation. Armoise, Romarin, Cèdre, Thym, Sauge seront utile pour redonner des énergies qui vous seront bénéfique.  Pour que la fumigation soit optimale, faire un bon ménage surtout dans les coins et recoins où l’on ne va pas en temps normal. Tout en balayant ou passant l’aspirateur ou en faisant les poussières visualiser l’intention de chasser toutes ces énergies qui stagnent.  Ensuite faites bouger les énergies impures, lourdes,  immobiles pour les éliminer.  Ouvrer grand les fenêtres et faites le tour de la pièces en tapant dans les mains ou bien en faisant tinter un clochette avec l’intention de créer un mouvement et  de chasser les mauvaises vibrations qui se sont accumulées , qui plombent l’ambiance. Guidez les vers les fenêtres pour les chasser de chez vous et demandez à la nature de purifier ces énergies là. Une fois cela fait vous pouvez commencer votre fumigation. Toujours en mettant de l’attention, de l’intention lorsque vous invoquer les énergies positives reliées à votre bâtons. Si vous avez une plume dispersez la fumée avec.

L’utilisation pour se connecter à l’invisible lors de rituels, cérémonies chamanique, druidique, de sorcellerie l’Armoise, le Romarin, le Thym sont recommandés.

Voilà quelques informations, d’autres plantes peuvent bien sur être utiliser mais je privilégie celles que l’on trouve chez nous, dans nos jardins ou la nature.

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Déesse Alys Luna

Je suis une déesse Lunaire, aux multiples visages. Je représente le féminin sacré, cette énergie qui sans cesse flux et reflux dans le corps des femmes. Vénérée dans les temps les plus anciens, puis oubliée, je renaît à nouveau dans le cœur des femmes.

Je suis une sorcière, celle qui soigne, celle qui console, celle qui apaise, celle qui sait s’élever, celle qui encense, celle qui fait peur, celle qui fais descendre la lune.  Je suis  une druidesse, une enchanteresse, une guérisseuse, une femme-sage, je suis une femme de savoir, de pouvoir.Je suis les archétypes féminin, je suis cette femme rebelle qui ose être soi-même, qui ose vivre, qui s’affirme, qui est  indépendante. Je suis la jeune fille pleine de vie, qui se révèle au fil des cycles lunaires, qui découvre ses pouvoirs, qui les teste. Je suis la femme mure qui sait d’où elle vient, qui sait que son chemin de vie se déroule à chaque pas, qui est remplis de sagesse, qui est sage-femme.

Je suis Alys Luna Déesse de la lune.

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outils, termes et utilisation

Détail techniques des produits et des pratiques ésotériques.

Lorsque l’on découvre l’univers ésotérique on peut se sentir quelque peu perdu.
De quels objets puis je me servir? à quoi servent-ils?
que ce cache -t-il derrière les termes de voyant, de médium?
Dois-je avoir tous les outils divers et variés que l’on voit dans les livres, les sites?

Pour déblayer un peu le terrain je vous présente quelques termes et outils les plus présents en ésotérisme. Et… non vous n’êtes pas obligés de tout avoir, de tout acheter, de tout collectionner. Car posséder 10 oracles, 50 bougies et encens ainsi qu’une collection de pierres ne donnera aucun résultat si vous ne mettez pas de l’attention,  d’intention et de conviction  dans vos pratiques.

Allons voir de plus près tout cela.

Le pendule :
A quoi sert-il ? comment  et pourquoi s’en servir? Comment le choisir?

Pour utiliser un pendule, on applique une technique qui s’appelle la radiesthésie. La radiesthésie est un moyen d’obtenir des réponses au travers d’un support en posant des questions à la conscience universelle et la réponse que vous allez recevoir, va passer par votre bras et le pendule. Ce pendule va osciller selon la convention que vous avez passé avec lui. Lorsque vous posez votre question vous envoyez un signal, une impulsion énergétique dans l’univers qui va se connecter à la conscience universelle (mémoire de notre humanité). Cette conscience va vous renvoyer une énergie correspondante à la réponse. Cela vous traverse et va  au travers du pendule vous indiquer la réponse. On ne fait pas de voyance avec, on se sert du pendule pour trouver des réponses pour des choses qui existent. Est-ce que cet aliment est bon pour moi? A quelle profondeur se trouve l’eau? Une distance, une profondeur, une direction, un objet. Des questions simples et directes.

Vous devez, en quelque sorte,  ressentir une forte attirance pour le pendule que vous choisirez. Il vous fait dire wouah c’est lui, vous sentez le feeling passer de vous à lui, de lui à vous. Il doit vous donner envie de travailler avec lui, de le manipuler, de l’avoir avec vous. Il n’y a pas de catégorie de pendules, faites vous confiance dans vos ressentis, votre impression et ce sera le bon.

L’utilisation de votre pendule nécessite que vous vous mettiez en mode réceptivité. Si le téléphone sonne sans arrêt, si les enfants vous sollicitent pour les devoirs ou autres, si vous êtes pressée pour le boulot, les courses, si vous vous sentez fatiguée, harassée, les conditions ne seront pas réunies pour une utilisation optimale de votre pendule. Une fois le calme venu, vous vous asseyez (surtout lorsque l’on débute), le dos droit pour que les énergies puissent bien circuler et alimenter vos chakras. Prenez votre pendule, tendez le bras en position naturelle. Il est évident que nous ne pouvons jamais être totalement immobile, mais ce ne sont pas ces mouvements là qui vont faire osciller votre pendule.

Avant toute utilisation passez une convention simple avec votre pendule. Demandez-lui des réponses simples pour bien distinguer le oui du non. Et gardez toujours à l’esprit cette même convention. Si pour le oui il se met à tourner dans le sens horaire et pour le non il vibre, c’est la façon dont vous allez travailler avec lui.

Assurez vous une bonne prise en main, sans le tenir trop près ni trop haut en bout de chaîne. Petite astuce pour avoir une bonne distance, posez la chaîne dans votre paume de main, le bout de la chaîne en dessous de l’auriculaire en allant vers le pouce. Cela vous donne ainsi une bonne prise en main. Avant de le programmer, entraînez vous à communiquer avec lui. Dites-lui de tourner dans le sens des aiguilles d’une montre puis de s’arrêter et repartir dans l’autre sens. Vous vous assurez ainsi que la communication passe bien entre lui et vous. Ensuite au bout de quelques entraînements vous pouvez le programmer, vous lui dites par exemple pour avoir un oui “tu tournes vers la droite” ou alors demandez-lui qu’il vous donne un oui et observez son mouvement. Puis demandez-lui de s’arrêter pour pouvoir le faire repartir pour un non. Faites pareil pour le non et ainsi vous savez comment va osciller votre outil lorsque vous allez vouloir travailler avec lui.

Donc pour bien travailler avec son pendule, faites le calme en vous, pour pouvoir poser les questions justes, sans être pollué par des pensées et actions qui n’ont rien à voir avec les réponses que vous cherchez. La question doit être précise pour que la réponse le soit.

Posez une fois la question. Par exemple, vous voulez savoir où se trouve l’eau dans un champ, vous allez demander au pendule en le positionnant au-dessus d’un plan du champ, “montre-moi le lieu où se trouve l’eau dans ce champ”. Une fois la localisation faite, reposez une autre question pour connaître à quelle  profondeur se trouve l’eau. Positionnez le pendule au-dessus d’un cadran avec les chiffres. A quelle profondeur se trouve l’eau. Le pendule va vous indiquer sur le cadran le chiffre qui correspond à quelle  profondeur se situe l’eau (10m, 21m etc)
Posez une question juste et précise.

Pour les cadrans il y a toute une panoplie que l’on trouve facilement sur le net. Le plus simple la aussi va vous faciliter l’utilisation et l’apprentissage de votre pendule. Vous pouvez le créer. Vous pouvez aussi prendre une illustration pour les chakras si vous voulez savoir comment tourne les chakras d’une personne. Vous positionnez le pendule au dessus du chakra pour lequel vous voulez une réponse et vous dites” comment tourne le chakra … de untel..” si le pendule ne bouge pas c’est que le chakra est en dysharmonie, qu’il y a un trouble. Si c’est pour vous dites ”comment tourne mon chakra …

Commencez par des séries de questions simples, sans trop d’importance, afin de pouvoir vraiment prendre confiance en vous, à votre lien avec votre pendule. N’oubliez pas que cette relation est personnelle . C’est le votre, ne le prêtez pas et n’empruntez pas celui de votre copine, votre tante etc.

Voilà les grandes lignes concernant le pendule. Je vous propose un choix de pendule dans la boutique, à vous de jouer.

 

L’aura :

L’aura est une énergie différente des corps subtils. Chaque corps subtil rayonne  sur une certaine fréquence énergétique, vibratoire. Ces 7 corps permettent la cohérence entre l’âme et le corps. L’ensemble énergétique d’un être comprend le corps physique, les corps énergétique, l’aura, les chakras, l’esprit et l’âme. Chaque composante interagit avec les autres.

L’aura est une couche émotionnelle composée d’énergie qui change de fréquence selon notre état d’esprit, notre stress, notre joie, nos peines etc. L’aura se modifie en fonction de cet état d’esprit. Ainsi les couleurs de l’aura changent elles aussi car les couleurs correspondent à des fréquences bien précises. Lorsque l’on est pas bien nous émettons des fréquences basses, l’impact sur votre aura sera un aura que se contracte tendant vers une couleur grisâtre. A l’inverse le mieux vous vous sentez , plus votre aura va s’ouvrir, s’expanser et rayonner dans vos corps énergétiques.

Kundalini :
Le Kundalini c’est l’énergie sacrée, l’énergie vitale  que nous avons tous en nous. C’est la montée des deux serpents. Vous voyez tous le motif du caducée en médecine. Le bâton représentant notre axe vertical, l’axe du monde entre ciel et terre et l’union des polarités masculin-féminin (colonne vertébrale et les chakras) entouré de deux serpents qui remontent. La montée de Kundalini c’est la fusion des deux polarités de notre énergie qui sont la polarité électrique et la polarité magnétique, la polarité masculin-féminin, polarité droite-gauche. Le rayon d’or pour la polarité masculine et le rayon d’argent de réceptivité féminine. Lorsque la montée est complète cela conduit à l’illumination car cela favorise la communication avec les plans supérieurs, l’élévation de nos fréquences, de nos capacités, notre capacité énergétique

Plan vibratoires ou énergétiques : C’est L’énergie universelle, les plans vibratoires sont indépendants de tout contrairement aux champs énergétiques qui sont reliés à un être vivant, un animal, un végétal, un minéral, une étoile, une planète  d’un objet etc. On les trouve partout autour de nous de notre planète, dans l’univers. On peut mesurer la vibration de certains de ces plans avec l’échelle de Bovis en UB. Les plans vibratoires ne sont pas comme les corps subtils rattachés à un être vivant. Ils existent sans.

 

Voyance ; c’est un art divinatoire qui permet à une personne d’obtenir des réponses à ses questionnements. Un voyant va alors se connecter au consultant et lui donner des explications, des solutions aux problématiques exposées. Certains voyants se connectent à votre corps astral pour savoir ce que vous ressentez ou à votre corps mental dans lequel se trouvent vos idées, vos pensées. Du coup, effectivement, ce voyant va vous dire ce que vous savez déjà en fait. Le futur qu’il va vous annoncer  va être calqué sur ce que vous savez déjà et il n’y aura pas l’effet escompté. Vous allez n’entendre que ce que vous voulez entendre en fait. Ceci ne veut pas dire que le voyant est mauvais, loin de là ,c’est juste qu’il se connecte à une partie de vous qui ne va pas forcément vous faire évoluer plus que ça. Par contre s’il va chercher les informations dans votre corps causal, là où se trouve les missions de vie, les informations qu’il va vous donner vont vraiment vous mettre sur la bonne voie. De toute façon, prenez le temps d’analyser les réponses qui vous sont données si vous consutez. Ne prenez pas pour argent comptant tout de suite ce que le voyant vous annonce. Posez-vous et, à tête reposée, comparez, étudiez les annonces qui vous ont été faites. Un signe qui ne trompe pas “comment cela vibre en vous, comment cela résonne en vous” Connectez-vous à votre corps et sentez sa réaction.

Médium ; c’est une personne qui a la capacité de se connecter aux énergies des défunts et ainsi entrer en contact avec, de canaliser les messages des guides spirituels. Souvent, ils font de la voyance et de la médiumnité. L’un n’empêchant pas l’autre. Mais il faut bien dissocier les deux. Lorsque nous voulons communiquer avec un défunt, en général nous faisons appel à la personne qui a la faculté de pouvoir entrer en contact avec celui-ci. Le médium va établir un contact et recevoir les  informations que le défunt veut bien communiquer. Il se peut parfois que l’on désire contacter par exemple notre père mais c’est un cousin ou une autre personne qui vient délivrer un message qui va être important pour le consultant. Il est important ne pas vouloir aller consulter un médium trop souvent, d’ailleurs si la personne est professionnelle elle vous le dira. Les défunts ont un travail a faire, leur énergie doit continuer à évoluer et si on les sollicite ici bas tout le temps on perturbe leur progression.

Bola : C’est un collier de grossesse indonésien ou mexicain constitué d’une boule dans laquelle une bille (pierre) tinte sur les parois. Le son et la vibration émis entrent en contact avec le fœtus. A l’origine, le bola servait à protéger la maman et l’enfant. De nos jours, on l’utilise à des fins douces de communication prénatale.  Cela apaise autant la maman que le bébé. Il est conseillé de l’utiliser même après la naissance, le bébé trouvera là un apaisement grâce à ce son qu’il a entendu dans le ventre de sa mère.

Energie Yin-Yang : Tout ce qui est yin est yang, tout ce qui est yang est yin. On ne peut dissocier les deux. Ici en occident on a tendance à séparer les deux alors que l’un est l’autre. Pour expliquer simplement observons le cycle de la nature. En hiver l’énergie Yin est à l’apogée au solstice d’hiver puis l’énergie yang se développe dans le yin et  monte  en puissance jusqu’au solstice d’été, l’énergie yang est à l’apogée, le mouvement recommence avec l’énergie Yin qui remonte petit à petit dans le yang jusqu’à être au plus haut niveau pour le solstice d’hiver. L’énergie yin-yang, yang-yin. C’est exactement cette circulation qui se passe en nous puisque nous faisons parti de ce cycle. Cette énergie circule en nous, en suivant ce cycle.

Mala : C’est un collier de prière et de protection semblable au chapelet de catholique.  Au Népal les chamans s’en servent pour la protection lors de leur cérémonie. Bouddhistes et Yogi l’utilisent pour la méditation en égrenant les mantras qu’ils récitent. Il est, dans sa forme originelle, constitué de 108 perles pour un collier ou 21 perles pour un bracelet, plus une “perle guru” qui est plus grosse que les autres et symbolise les enseignements du maître spirituel grâce au mantra psalmodié et un pompon pour notre connexion au divin, au soi, à l’unité qui finalise le bijou. Chez les Hindous il est composé de graines de rudraksha pour favoriser l’éveil spirituel. Les 108 perles représentent entre autres les 108 noms de Bouddha, 108 mudra, 108 positions du yoga etc. Les nœuds qui séparent les perles entres elles permettent de donner un rythme à la récitation des mantras. Pour commencer votre série de mantras ou séance de méditation, vous avez votre mala autour du cou, prenez le pompons dans le creux de votre main et vers vous.  Faites glisser les graines ou perles sur votre majeur avec votre pouce. Lorsque vous avez parcouru votre mala vous arrivez à la perle “guru”, qui clôture votre méditation. Avec cette dernière perle vous allez pouvoir avoir une réflexion sur votre méditation, votre intention. Si vous voulez refaire un tour, il est conseillé de ne pas passer au dessus de la perle guru mais de tourner le mala dans l’autre sens.
Pourquoi réciter des mantras, des prières?
le mala est basé sur une énergie : le pouvoir du son. La vibration de ce son va entrer en résonance avec nous et notre environnement. Cela va ainsi modifier notre environnement et avoir du coup un impact sur nous même lors de la récitation du mantra. Le mantra peut être composé d’un mot ou d’affirmations positives qui résonne en nous, qui nous font vibrer.

Le livre des ombres :
C’est votre carnet de travail, celui sur lequel vous allez noter vos expériences, vos essais, vos découvertes, vos tirages, les nouveaux rituels à essayer.

Le grimoire :
c’est votre livre de magie, il est personnel, secret. Vous y noterez vos recettes, vos rites, vos pensées, vos sorts… Il est sacré et consacré. Il est une partie de vous.

La coupe :
De par sa forme, la coupe est reliée au féminin sacré, la Déesse, la fertilité, la gestation et l’élément Eau. On s’en sert  pour les consacrer les liquides, boire une potion, dynamiser un philtre magique, une eau lunaire, solaire pour purifier, augmenter la vibration, purifier. Elle peut contenir les libations pour une cérémonie en offrande à une divinité etc…

La bolline :
En lien avec le monde végétal, elle sert à récolter les simples, et herbes  magiques. On voit souvent la bolline en forme de petite faucille mais on peut très bien se servir d’un couteau avec par contre un manche en matière naturelle. C’est plus pratique si l’on veut sculpter ou graver des runes ou des oghams.

Le chaudron
Aussi symbolique que le balai de sorcière, le chaudron est lui aussi lié à la Déesse, il est réceptacle, symbole de fertilité, de fécondité. Selon sa taille, on y prépare ses potions, on y brûle des offrandes ou des intentions écrites sur papiers, on y brûle de l’encens. On peut y pratiquer la voyance si son fond est noir. Il doit avoir 3 pieds pour les 3 visages de la Déesse

La baguette :
En bois de noisetier ou de sureau pour les plus connus, elle représente l’énergie masculine et l’élément feu. C’est le prolongement de vous même, de votre force, de votre pouvoir. Elle condense et projette votre intention, votre énergie, votre magnétisme.

Le balai :
Ah ce fameux balai sur lequel tout bonne sorcière se doit de s’envoler.
Il sert à nettoyer les énergies qui stagnent. On balaie devant sa porte, devant l’âtre. Lorsque l’on fait le ménage avec les équinoxes et les solstices c’est le balai qui fait sortir tout le négatif. Il chasse ce qui doit partir. Fait à l’époque avec du genêt, il est vraiment resté l’outil indispensable  de la sorcière dans la mémoire collective. Un mini balai de sorcière va vous servir pour nettoyer votre autel, votre espace sacré lors de la préparation de vos rituels.

L’athamé  :
Epée ou couteau c’est celui qui vous protégera lors de certaines pratiques magiques. Excalibur, Durandal, Courtain, Sauvagine, Damoclès, Ascalon sont les épées magiques les plus célèbres. L’athamé sert à couper, perturber les énergies négatives qui pourraient venir vous polluer pendant votre rituel. Il doit être pointu et coupant, la lame en métal et le manche en bois, cuir, corne, os . Lorsque l’on ne s’en sert pas,  l’athamé doit être rangé dans son fourreau.

Purifier : c’est enlever, décharger les énergies négatives d’un objet, d’un lieu , d’une personne.. avec de l’encens, de l’eau salée, de l’eau bénite, de l’eau de lune ou salaire, un bâton de fumigation, la rune Dagaz.

Consacrer : c’est l’action de rendre sacré, en éveillant le potentiel sacré de l’espace, d’un objet,

Charger : c’est accumuler l’énergie et la teinter d’une intention particulière selon ses  pratiques et alliances souhaitées.

Les runes :
Le Futark est composé de 24 runes + une. Il est divisé en 3 groupes de 8 runes appelé Aett.
Le premier Aett est relié au Dieu Frey. Symbole de fertilité, de fécondité, de force vitale, c’est l’éveil de la conscience, l’Aett du savoir. Fehu, Uruz, Thurisaz, Ansuz, Raidho, Kenaz, Gebo, Wunjo.
Le second Aett est relié au dieu Heimdall. Il représente le monde invisible qui nous entoure, comment y participer et s’y intégrer. C’est l’intermédiaire entre les hommes et les Dieux. C’est l’évolution de l’être humain vers le développement de la conscience et la magie intérieure. Hagalaz, Naudhiz, Isa, Jera, Eihwaz, Perthro, Elhaz, Sowilo.
Le troisième Aett est relié avec le dieu Tyr . C’est le rapport des hommes avec le monde des forces divines. C’est la condition humaine, les aspects sociaux et la transformation spirituelle de l’homme. Tiwaz, Berkano, Ehwaz, Mannaz, Laguz, Ingwaz, Dagaz, Othalaz.

La rune solitaire ou rune blanche représente le destin, l’intervention des Dieux

Attrape-rêve : ce symbole utilisé par certaines tribus amérindiennes a pour but de piéger les mauvaises rêves, les mauvaises énergies du dormeurs. Au centre de l’attrape-rêve se trouve un cercle par lequel les “bons rêves” vont pouvoir passer et grâce à la présence des plumes, ils vont descendre jusqu’au rêveur.  Les perles que l’on trouve sur les attrape-rêves représentent les gouttes de rosée, qui est une eau purifiante. Au matin l’attrape-rêve est exposé aux rayons du soleil pour brûler les mauvais rêves emprisonnés pendant la nuit